L’entraîneur retrouve Saint-Trond, où il appliquait le même coaching qu’à Sclessin.
Certes, Yannick Ferrera avait déjà affronté son ancien employeur lors des
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] de la Coupe de Belgique, le 2 décembre dernier (2-0), mais, cette fois, ces retrouvailles vont s’opérer dans un tout autre contexte. Le Standard doit impérativement s’imposer pour, enfin, opérer son grand retour parmi le
Top 6, tandis que Saint-Trond, sevré de victoire depuis deux mois, a un urgent besoin de points pour se rassurer dans la lutte pour le maintien.
"Franchement, cela me fait mal de voir cette équipe descendre au classement général.
C’est quelque chose que nous avions prévu et, malheureusement, cela a trouvé écho sur le terrain. J’espère que les Canaris vont prendre les points suffisants pour se mettre à l’abri… après [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]", dit le coach liégeois, pas intéressé à l’idée de faire un cadeau à ses anciennes couleurs.
"Tout ce que je sais, c’est que j’aurai des problèmes si je ne gagne pas ce week-end et donc nous allons tout faire pour prendre les trois unités."
La forme des deux équipes est actuellement aux antipodes. Si les Trudonnaires souffrent en ce moment, c’est, notamment, suite au départ de leur entraîneur, qui avait aligné trois succès et un nul lors des six premières journées, son successeur n’ayant pris que seize points sur les 54 mises en jeu. A contrario, le Standard a trouvé la bonne carburation après avoir amassé la moitié des unités (27/54) sous la tutelle de son nouveau coach, contre sept sur dix-huit avec Slavo Muslin et Éric Deflandre.
"À mes yeux, mon boulot actuel n’est pas plus facile ou difficile qu’en deuxième division avec Saint-Trond", poursuit-il. "Il y a toujours un match à préparer, des choses à améliorer dans le jeu."
Pourtant, la pression est bien plus importante qu’au Stayen, où une défaite est bien plus facilement acceptée qu’en bord de Meuse.
"Tout ce que je dis ou fais est simplement davantage commenté au Standard. Je sais que cela fait partie du plaisir et je l’accepte mais moi, j’aime surtout le jeu et c’est essentiellement là-dessus que je me concentre. Dans le Limbourg, j’ai eu un rôle de manager à l’anglaise durant les deux premières années, dans le sens où j’étais en contact avec les agents et j’essayais de convaincre des joueurs de nous rejoindre. À Liège, des personnes bien plus compétentes s’en chargent et ce n’est pas pour me déplaire."
Au niveau du jeu, les similitudes sont flagrantes. Yannick Ferrera utilise pratiquement le même système de jeu et impose le même pressing qu’à Saint-Trond, ce qui explique, en partie, l’intégration rapide d’Edmilson Junior. Il a également pris le temps de sublimer le jeu de l’un ou l’autre joueur. Faycal Rherras et Yvan Erichot n’ont jamais été aussi forts qu’avec Yannick Ferrera (
"Il était une grande source de motivation grâce à ses discours", dit le défenseur central), comme
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] et Corentin Fiore sont bien plus performants maintenant qu’en début de campagne. Le hasard ne peut tout expliquer.
"Ma communication n’a pas changé d’un iota. Je n’ai jamais traité un homme comme une m… tout simplement parce qu’il évoluait à Saint-Trond."
C’est donc le même entraîneur que retrouveront ses anciens éléments. Et les salutations promettent d’être chaleureuses au vu des contacts qu’il a conservés dans le noyau trudonnaire.
(Source DH)