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    L'interview décalée de Marc Wilmots: "Face au Brésil, les dés étaient pipés!"

    david le rouche
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    L'interview décalée de Marc Wilmots: "Face au Brésil, les dés étaient pipés!" Empty L'interview décalée de Marc Wilmots: "Face au Brésil, les dés étaient pipés!"

    Message par david le rouche Jeu 11 Fév - 12:40

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    Marc Wilmots évoque son passé de joueur et nous fait entrer dans les coulisses de sa carrière.
    Quel est le joueur le plus fort avec lequel vous avez joué ?
    "Au niveau technique pure, c’est incontestablement [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]. En ce qui concerne le jeu de tête, c’est certainement [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] qui, à son époque, dans ce registre, était sans doute le meilleur en Europe. Pour ce qui est de l’intelligence dans le jeu, j’ai n’ai eu cesse d’admirer Olaf Thon.

    Mais si on réunit toutes les qualités indispensables pour qu’un joueur soit supérieur à la moyenne, alors j’ai eu la chance d’évoluer aux côtés du meilleur de tous : Michel Preud’homme. Il vivait son métier à 200 % et, en prime, sur le plan humain, quand il promettait quelque chose, il l’assurait jusqu’au bout. Il m’a été d’une aide très précieuse tout au long de ma carrière…"

    Le plus fort que vous avez affronté ?
    "[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien], dans son genre, n’était pas mauvais. Mais le plus redoutable fut [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]. Quand je jouais milieu de terrain, il avait la faculté de te sortir du match en utilisant, avec intelligence, tous les trucs légaux. En un contre un , tu étais systématiquement dominé ! Comme milieu de terrain, j’ai aussi beaucoup souffert avec Stefan Effenberg. Enfin, quand j’étais attaquant, je détestais affronter Olivier Doll.

    Il n’arrêtait pas de tirer, de te tenir à la culotte, de ne pas te lâcher d’un centimètre et d’abuser de petites fautes, histoire que tu finisses par te mettre hors de toi et réagir négativement. Ma seule carte rouge, c’est d’ailleurs à cause de lui que je l’ai reçue. À part ça, je l’aime bien et je confirme que c’est un très gentil garçon en dehors d’un... terrain !"

    Le plus méchant ?
    "Philippe Albert, par exemple, était très dur mais aussi très correct. Par contre, un joueur comme Wim Hofkens était très vicieux, il avait l’art de mettre le pied au-dessus du ballon. Agressé gratuitement, je l’ai été une seule fois. C’était à l’occasion d’un match entre le FC Malinois et Ekeren. Manifestement les deux clubs s’étaient mis d’accord pour faire match nul et, ainsi, écarter le Standard d’un ticket européen.

    Moi, j’avais 19 ans, je n’étais pas au courant, donc je galopais sur le terrain dans tous les sens. Tout à coup, Eddy Snelders est venu vers moi et m’a dit : ‘Tu n’en as pas marre de courir comme ça ? Si tu continues, on va t’attraper !’ Alors est arrivé Ernie Brandts, qui m’a littéralement fait un attentat. Je suis sorti sur civière, la cheville bousillée et ensuite trois mois d’indisponibilité. En équipe nationale, dans le registre vicieux, le Roumain Dan Petrescu n’était pas triste non plus. Face à lui, il y avait intérêt à sauter juste avant son tacle…"

    Le plus fêtard ?
    "Il y en a beaucoup. Pascal De Wilde était un grand fêtard et, hélas! on sait le drame qu’il a fini par subir. Michel Preud’homme n’était pas triste non plus, mais lui se lâchait uniquement après des mois et des mois où il s’était montré très sérieux. Et impossible de passer à côté de Philippe Albert ou de la bande à Bettagno, Asselman et Pister quand j’étais au Standard. Mais ma fête la plus mémorable fut celle qui a suivi, avec Schalke, notre sacre européen. Là, on a bu et ri pendant quatre jours d’affilée. Je me souviens que Jens Lehmann, notre gardien, bien entamé, a chuté d’une table sur laquelle il dansait et sans nous pour le rattraper au vol, il se cassait le poignet, alors que, le lendemain, il devait signer son contrat pour… le Milan AC !"

    [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]
    La défaite qui vous a fait le plus mal ?
    "J’imagine que tout le monde s’attend à ce que je réponde [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] ? Elle m’a fait mal, très mal même, je le concède, car ce jour-là j’ai peut-être joué le meilleur match de ma carrière. Toute l’équipe jouait d’ailleurs très bien, surtout tactiquement, et pendant une mi-temps on est parvenu à mettre les Brésiliens hors du jeu. Scolari m’a d’ailleurs avoué plus tard que si mon but n’avait pas été injustement annulé, sans doute la Belgique aurait-elle éliminé le Brésil. Je reste donc convaincu, et c’est surtout cela qui me fait mal, que ce jour-là, les dés étaient pipés à l’avance.

    Je retiendrai, aussi, dans le registre des regrets, notre échec, avec Schalke, face à l’Inter Milan en quart de finale, à l’occasion du match retour en Allemagne. On était dans les prolongations, il y avait dix matches qu’on avait plus pris de but à domicile et, là, sur un corner, alors que je devais tenir Taribo West, je me fais piéger par un bloc et West marque le but de la victoire. C’est un but qui m’est resté en travers de la gorge car j’aurais dû anticiper le fait que j’allais me faire bloquer. Donc notre élimination était pour ma pomme…"

    [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]
    Votre plus grande réussite comme joueur ?
    "J’ai toujours eu le nez de prendre de bons clubs aux bons moments. Le FC Malinois, le Standard, Schalke, toutes des formations avec lesquelles j’ai remporté au moins un trophée. Il n’y a qu’avec Bordeaux que je n’ai rien gagné, même si on avait une équipe pour être champion de France. Maintenant, si on devait me dire que mon histoire s’arrête aujourd’hui, j’estimerais que ma plus grande réussite c’est d’avoir su rassembler le public derrière l’équipe nationale avec des valeurs et du respect."

    La plus grosse colère à laquelle vous avez assisté dans un vestiaire ?
    "J’en ai une belle. Finlande - Belgique avec Robert Waseige. À la mi-temps, nous sommes menés 3-0. Robert a alors pris à partie, les joueurs, un par un, en les massacrant. Enfin, il arrive face à moi. Moi, j’étais en train de lacer mes chaussures et il me lance : "Et toi gros, tu ne dis rien ?" Je lui réponds instinctivement : "Coach, on ne peut pas faire pire. Alors…" Du coup, il gueule encore plus. Un grand moment que celui-là. Croyez-moi, après son engueulade, on était tous bien réveillés…"

    L’anecdote que vous n’avez jamais osé raconter ?
    "Quand je jouais à Schalke, à une certaine période, mon fils était à l’hôpital en Belgique, car on croyait qu’il était atteint d’une tumeur. Pour le soutenir et pour épauler mon épouse, je restais en Belgique la semaine et je ne revenais donc à Schalke que pour les matches. Donc pas d’entraînement pour moi, mais le club n’a jamais divulgué cette info et les rares journalistes qui étaient au courant n’ont jamais rien publié. Cela a duré quatre semaines et rien n’est sorti nulle part. Cela se nomme le respect et j’ai beaucoup apprécié cette attitude."

    [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]
    L’équipier avec lequel vous aviez le plus d’affinités ?
    "Mike Büskens à Schalke. Il faisait toujours le maximum pour que les étrangers qui débarquaient au sein de l’équipe, qui donc ne parlaient pas la langue, puissent très vite s’adapter. Jérôme Bonnissel agissait de la même manière à Bordeaux. Il y a aussi Preud’homme et Bosman à Malines. Guy Hellers au Standard. Bref, ce sont des personnes qui ont partagé une tranche de ma vie avec les mêmes conceptions sportives et humaines que moi. Qui se ressemble s’assemble…"

    Et celui avec qui vous en aviez le moins ?
    "Très peu. Car j’ai toujours accepté qu’il puisse exister dans un vestiaire des traits de caractère différents. Donc je m’adaptais à la personnalité de chacun sans jamais chercher le conflit. Je suis pour l’ouverture d’esprit, une qualité que j’essaie encore d’imposer aujourd’hui à mon groupe."

    Le match que vous aimeriez rejouer ?
    "Belgique - Brésil ! Attention, le souvenir de ce match ne m’empêche pas de dormir. J’ai en effet tourné le bouton depuis longtemps. Ce qui me chagrine le plus, c’est que l’on ne saura jamais si mon but était valable ou pas. Pour le reste, ce jour-là, notre tactique était excellente. Je vais vous surprendre, mais c’est sans doute le match le plus facile que j’ai eu à jouer…"

    (Source DH)
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    L'interview décalée de Marc Wilmots: "Face au Brésil, les dés étaient pipés!" Empty Re: L'interview décalée de Marc Wilmots: "Face au Brésil, les dés étaient pipés!"

    Message par Michey Jeu 11 Fév - 14:46

    Merci David pour avoir partagé cette interwiew Very Happy

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