Les futurs vainqueurs de tournoi ont souvent été accrochés en préparation.
Accrochés face à la Finlande, les Diables ont connu un premier coup d’arrêt dans leur préparation. Faut-il s’en inquiéter pour autant ? Sur l’unique base du résultat, c’est loin d’être un drame tant, lors des dix-huit dernières années, les vainqueurs des grands tournois internationaux ont régulièrement été accrochés lors des matches amicaux qui ont précédé leur grande victoire.
2014
L’Allemagne a disputé trois matches amicaux et n’a pas brillé. Les futurs lauréats du tournoi brésilien ont, dans un premier temps, été accrochés par la Pologne (0-0), avant de trébucher face au Cameroun (2-2). Ils se sont simplement rassurés contre l’Arménie (6-1) mais, à l’époque, les spécialistes doutaient des capacités de l’équipe nationale à briller face aux meilleures nations du globe.
2012-2010-2008
Soyons clairs: l’Espagne est le seul pays à avoir assuré avant d’être sacrée. Lors de leur triplé, les Ibères ont, chaque fois, remporté leurs deux ou trois amicaux mais, à ce moment, ils étaient tellement puissants qu’aucun adversaire n’était en mesure de revendiquer quoi que ce soit. La Belgique n’a pas ce statut, tout simplement.
2006
Premier adversaire belge durant l’Euro, l’Italie s’était contentée de deux nuls avant de remporter le Mondial allemand. Les Transalpins s’étaient d’abord fait surprendre lors d’un voyage… en Suisse (1-1), avant de connaître le même sort, à domicile, face à l’Ukraine (0-0).
2004
Avant de surprendre toute l’Europe, la Grèce avait souffert durant sa campagne de préparation avec un revers sur la pelouse des Polonais qui n’augurait rien de bon. Les Grecs s’étaient simplement rassurés face à une toute petite équipe continentale, le Liechtenstein (0-2).
2002
Comme à son habitude, le Brésil n’avait rien fait comme tout le monde en programmant des amicaux un petit peu n’importe quand. Les futurs tombeurs de la Belgique avaient battu la Malaisie (0-2) le 25 mai mais avaient, un mois plus tôt, concédé le nul au Portugal (1-1).
2000-1998
Signe du destin, ou pas, la France a connu la même préparation avant ces deux derniers sacres. C’est-à-dire un nul entouré de deux succès. Bref, exactement comme pourraient le faire les Diables cette année...
(Source DH)