Notre consultant revient sur la 10ème journée de Pro League avec au programme une analyse des maux rouches, du duo Pollet-Perbet et du jeu des Zèbres. C'est du tac au tac avec Teklak.
Comme d'habitude, notre consultant épingle point par point ce qui l'a marqué ce week-end en Jupiler League.
1. Sur base de leurs prestations individuelles, il y aurait tellement de Standardmen à flinguer… “Mais je préfère ne pas m’y attarder tant il y aurait à dire. À Genk, le Standard a joué avec cinq défenseurs. Il a donc surtout voulu défendre… et il a perdu. C’est facile à dire pour un consultant, on ne voit pas le travail qui est fait en amont en semaine. Mais il faudra plus aller davantage de l’avant à l’avenir. Autre souci : derrière, Emond et Knockaert devaient jouer entre les lignes mais Emond n’a pas la mobilité pour cela. Et Knockaert, intéressant, a besoin de sa liberté et de son espace. Alors que Santini a besoin de centres, il a fallu attendre la montée tardive de Dossevi et le switch avec Badibanga pour avoir deux ailiers sur leurs bons pieds. Mais il restait trop peu de temps pour que les choses s’installent.”
Comme d'habitude, notre consultant épingle point par point ce qui l'a marqué ce week-end en Jupiler League.
1. Sur base de leurs prestations individuelles, il y aurait tellement de Standardmen à flinguer… “Mais je préfère ne pas m’y attarder tant il y aurait à dire. À Genk, le Standard a joué avec cinq défenseurs. Il a donc surtout voulu défendre… et il a perdu. C’est facile à dire pour un consultant, on ne voit pas le travail qui est fait en amont en semaine. Mais il faudra plus aller davantage de l’avant à l’avenir. Autre souci : derrière, Emond et Knockaert devaient jouer entre les lignes mais Emond n’a pas la mobilité pour cela. Et Knockaert, intéressant, a besoin de sa liberté et de son espace. Alors que Santini a besoin de centres, il a fallu attendre la montée tardive de Dossevi et le switch avec Badibanga pour avoir deux ailiers sur leurs bons pieds. Mais il restait trop peu de temps pour que les choses s’installent.”
2. Plus question de parler de matches de préparation ! “Dès le départ de l’ère Ferrera au Standard, je n’étais pas d’accord avec le discours des matches de préparation, pour mettre les choses en place. C’était sans doute une communication avalisée par la direction, car Yannick Ferrera n’est pas à proprement parler un entraîneur de crise. Mais la crise est bien là ! Dans un contexte particulier : au Standard, le public est exigeant alors que les joueurs sont compliqués… et ils le seront de plus en plus. À la décharge de Ferrera, il y a un problème dans la structure du Standard. Trop d’intervenants tue l’intervention... L’organigramme du club n’est pas clair du tout!”
3. Le retour de la confiance passe par un système reconnaissable. “Oui, il y a sans doute un manque de qualité au Standard. Mais le plus gros problème de cette équipe, c’est qu’elle se cherche au travers de différents systèmes. Je peux comprendre que l’on s’adapte à l’adversaire quand on va à Gand, mais il ne faut pas le faire tout le temps. Je ne suis pas d’accord quand Yannick Ferrea prétend qu’il a très peu changé son système : il a déjà joué en 4-3-3, en 4-2-3-1, en 3-4-2-1 et en 3-5-2. Maintenant, il faudrait choisir un système dans lequel les joueurs se reconnaissent et travailler pour installer des automatismes. Car le système conditionne les circuits de passe et les lignes de course. Ce n’est pas seulement une question de manque de confiance.”
4. Pollet et Perbet doivent aussi défendre. “Dans le 4-4-2 carolo , à Malines, Pollet s’était sacrifié pour revenir sur le numér six adverse. Contre Zulte, il ne l’a plus fait. Curieux ! Cela a posé des problèmes à Charleroi car l’entrejeu de Zulte a largement dominé la première période. Kaya a été très intelligent : il était toujours dans la zone de récupération, sans jamais récupérer le ballon lui-même, ce qui lui permettait de donner de bons ballons dans la verticalité. Dans cette première période, Zulte aurait dû marquer. À la pause, Mazzù a dû dire à Pollet et Perbet qu’il fallait défendre parce qu’on a tout de suite vu un changement d’attitude chez eux. S’ils veulent jouer ensemble dans le 4-4-2, c’est à eux de travailler, c’est normal !”
5. Pour Charleroi, c’est plus compliqué quand il faut faire le jeu. “Avec Zulte, ce ne sont pas des temps faibles, mais des temps morts ! Charleroi a très bien profité des cadeaux offerts. Les Zèbres peuvent tirer une bonne leçon de ce match. Quand un adversaire vient et qu’il laisse la balle à Charleroi, alors le système a des limites. On sait qu’en contre, cette équipe est redoutable. C’est plus difficile quand il y a moins d’espace. Charleroi doit apprendre à entreprendre.”