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Retour sur l'ascension des Diables.
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En juin 2007, les Diables de Vandereycken tombaient à la 71e place du classement. Nicolas Lombaerts était déjà là et s’en souvient.
C’était le 2 juin 2007. La Belgique accueillait le Portugal dans le cadre des qualifications à l’ Euro 2008 avec un tout nouveau statut : celui d’une équipe classée au-delà de la 70e place mondiale, la 71e exactement. Un nouveau statut étrenné comme il se doit : par une défaite (1-2) suivie d’une autre quatre jours plus tard en Finlande (2-0).
Dans le noyau sélectionné par René Vandereycken en juin 2007, on retrouvait des joueurs comme Philippe Clement, Mark De Man ou Kevin Vandenbergh mais aussi quatre Diables toujours repris par Marc Wilmots : Jan Vertonghen, Marouane Fellaini, Thomas Vermaelen (blessé cette fois) et Nicolas Lombaerts.
Le défenseur du Zenit s’en souvient bien. "Il y a un monde de différence entre les Diables qui étaient 71es et ceux d’aujourd’hui. On ne pouvait même pas rêver de cette première place à cette époque. J’ai toujours aimé être Diable, mais c’est plus chouette de jouer devant des tribunes remplies comme aujourd’hui. Dans le vestiaire, on ne parle pas souvent du passé, même s’il reste six survivants de cette équipe de 2007 (NdlR : en comptant Anthony Vanden Borre et Steven Defour, moins régulièrement repris ces derniers temps) , c’est beaucoup finalement."
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Marc Wilmots veut que la Belgique tout entière soit associée à cette première place mondiale si elle arrive : "Soyez fiers !"
En cas de succès contre Israël, la Belgique deviendrait le premier pays à ne jamais avoir remporté de grande compétition à trôner en tête du classement Fifa, mais elle deviendrait aussi le plus petit pays et le moins peuplé à prendre la tête. "Et ça, il faut le savourer" , estime Marc Wilmots. "Le football belge ne se rend pas compte de la concurrence qu’il y a dans ce sport. Vous avez des pays de 120 millions et même de 180 millions d’habitants qui sont là et nous, on est là avec nos 11 millions de Belges. Vous pouvez tous en être fiers, joueurs, entraîneurs, membres du staff, supporters et même journalistes. Ça ne fait pas de mal d’être fier…"
Le sélectionneur a aussi tenu à rendre hommage au personnel de la Fédération. "On a souvent critiqué ces employés, surtout pour des questions financières et c’est d’ailleurs pour ça qu’on va jouer au Koweït, mais ils ont bien travaillé et ont eu de bonnes idées. J’ai d’ailleurs reçu un SMS de Steven Martens. Malgré tout ce qu’on a pu dire, il a fait un gros travail. Tout le monde commet des erreurs, moi le premier, mais les gens ont énormément bossé pour en arriver là. Il faut dire aussi quand c’est bien."
En cas de première place, Marc Wilmots sait qu’un nouveau défi l’attendra : y rester. "Si on parvient à se stabiliser parmi les dix meilleurs mondiaux pendant six ou sept ans, ça voudra dire qu’on aura bien travaillé."
Alors, savourons.
En 2007, les Diables étaient… la Zambie
En juin 2007, les Diables de René Vandereycken chutaient à la 71e place mondiale. Pour situer la performance , l’actuel 71e du classement Fifa est la Zambie. Oui, la Zambie que les Belges avaient un jour battu sur le score de… 9-0 en match de préparation à la Coupe du Monde 1994 avec un quintuplé de Josip Weber.
Bien sûr, les Zambiens ont progressé depuis lors, au point même de remporter la Can 2012 à la surprise générale, mais cela reste une équipe moyenne sur le continent africain. Une équipe qui n’a d’ailleurs gagné que deux de ses sept dernières rencontres internationales en étant incapable de battre, par exemple, le Malawi ou la Guinée-Bissau, et qui n’a jamais participé à une phase finale de Coupe du Monde.
Personne n’imagine donc que la Zambie, coincée entre les Émirats arabes unis et le Monténégro au ranking d’octobre, ne dominera le monde du football au classement Fifa en 2023. Mais en 2007, personne ne croyait non plus que la Belgique serait en tête huit ans plus tard…
(Source DH)
Retour sur l'ascension des Diables.
2007: 71e nation mondiale...
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En juin 2007, les Diables de Vandereycken tombaient à la 71e place du classement. Nicolas Lombaerts était déjà là et s’en souvient.
C’était le 2 juin 2007. La Belgique accueillait le Portugal dans le cadre des qualifications à l’ Euro 2008 avec un tout nouveau statut : celui d’une équipe classée au-delà de la 70e place mondiale, la 71e exactement. Un nouveau statut étrenné comme il se doit : par une défaite (1-2) suivie d’une autre quatre jours plus tard en Finlande (2-0).
Dans le noyau sélectionné par René Vandereycken en juin 2007, on retrouvait des joueurs comme Philippe Clement, Mark De Man ou Kevin Vandenbergh mais aussi quatre Diables toujours repris par Marc Wilmots : Jan Vertonghen, Marouane Fellaini, Thomas Vermaelen (blessé cette fois) et Nicolas Lombaerts.
Le défenseur du Zenit s’en souvient bien. "Il y a un monde de différence entre les Diables qui étaient 71es et ceux d’aujourd’hui. On ne pouvait même pas rêver de cette première place à cette époque. J’ai toujours aimé être Diable, mais c’est plus chouette de jouer devant des tribunes remplies comme aujourd’hui. Dans le vestiaire, on ne parle pas souvent du passé, même s’il reste six survivants de cette équipe de 2007 (NdlR : en comptant Anthony Vanden Borre et Steven Defour, moins régulièrement repris ces derniers temps) , c’est beaucoup finalement."
2015: "Soyez fiers"
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Marc Wilmots veut que la Belgique tout entière soit associée à cette première place mondiale si elle arrive : "Soyez fiers !"
En cas de succès contre Israël, la Belgique deviendrait le premier pays à ne jamais avoir remporté de grande compétition à trôner en tête du classement Fifa, mais elle deviendrait aussi le plus petit pays et le moins peuplé à prendre la tête. "Et ça, il faut le savourer" , estime Marc Wilmots. "Le football belge ne se rend pas compte de la concurrence qu’il y a dans ce sport. Vous avez des pays de 120 millions et même de 180 millions d’habitants qui sont là et nous, on est là avec nos 11 millions de Belges. Vous pouvez tous en être fiers, joueurs, entraîneurs, membres du staff, supporters et même journalistes. Ça ne fait pas de mal d’être fier…"
Le sélectionneur a aussi tenu à rendre hommage au personnel de la Fédération. "On a souvent critiqué ces employés, surtout pour des questions financières et c’est d’ailleurs pour ça qu’on va jouer au Koweït, mais ils ont bien travaillé et ont eu de bonnes idées. J’ai d’ailleurs reçu un SMS de Steven Martens. Malgré tout ce qu’on a pu dire, il a fait un gros travail. Tout le monde commet des erreurs, moi le premier, mais les gens ont énormément bossé pour en arriver là. Il faut dire aussi quand c’est bien."
En cas de première place, Marc Wilmots sait qu’un nouveau défi l’attendra : y rester. "Si on parvient à se stabiliser parmi les dix meilleurs mondiaux pendant six ou sept ans, ça voudra dire qu’on aura bien travaillé."
Alors, savourons.
En 2007, les Diables étaient… la Zambie
En juin 2007, les Diables de René Vandereycken chutaient à la 71e place mondiale. Pour situer la performance , l’actuel 71e du classement Fifa est la Zambie. Oui, la Zambie que les Belges avaient un jour battu sur le score de… 9-0 en match de préparation à la Coupe du Monde 1994 avec un quintuplé de Josip Weber.
Bien sûr, les Zambiens ont progressé depuis lors, au point même de remporter la Can 2012 à la surprise générale, mais cela reste une équipe moyenne sur le continent africain. Une équipe qui n’a d’ailleurs gagné que deux de ses sept dernières rencontres internationales en étant incapable de battre, par exemple, le Malawi ou la Guinée-Bissau, et qui n’a jamais participé à une phase finale de Coupe du Monde.
Personne n’imagine donc que la Zambie, coincée entre les Émirats arabes unis et le Monténégro au ranking d’octobre, ne dominera le monde du football au classement Fifa en 2023. Mais en 2007, personne ne croyait non plus que la Belgique serait en tête huit ans plus tard…
(Source DH)