Il n’est pas du tout exagéré de prétendre que le Standard traverse une crise sans précédent. Depuis qu’il est devenu un grand club belge (du moins sur papier…), jamais cette formation ne s’est retrouvée dans une situation aussi médiocre. Comme toujours en cas de crise, une question se pose : à qui la faute ? On y a déjà largement répondu dans ces colonnes. On préférera ici se focaliser sur quelques cas particuliers et révélateurs.
Acteur - le terme est bien choisi - numéro un : Jelle Van Damme. S’asseoir de la sorte au bord du terrain : quel cinéma ! Lui, capitaine en titre du Standard, a regardé ses équipiers en pleins tourments comme on regarde un mauvais film. Il ne manquait plus que le pop-corn. C’était tout à fait déplacé. Ferrera a beau prétendre qu’il ne faut pas parler de problème Van Damme , On a beaucoup de mal à le croire sur ce coup-là…
Voilà qui nous amène à nous interroger sur le crédit d’un deuxième acteur de la crise : Yannick Ferrera. On n’aimerait pas être à sa place. Quand on l’a vu, K.-O. debout, se poser mille et une questions bien légitimes, on a éprouvé pour lui une certaine compassion, pour ne pas dire de la pitié. Il semble tout faire pour ne pas laisser transparaître sa nervosité. Mais qu’il le fasse ! Vu la situation, il faudrait peut-être qu’il pète un plomb. Dans le vestiaire, bien entendu.
Le problème ici n’est pas la compétence de Ferrera. C’est un bon coach, qui reste promis à une belle carrière. Mais il n’a pas le profil dont a besoin le Standard en ce moment. Ferrera, c’est un professeur d’université qui se retrouve en poste dans une classe de troisième secondaire en école technique. Il connaît sa matière sur le bout des doigts, mais ses élèves n’ont pas les capacités intellectuelles pour la comprendre. Et il ne trouve pas le bon moyen pour la simplifier et la transmettre.
Cette erreur de profil, on la doit au duo Venanzi-Lawarée. Le choix de Ferrera était surtout le leur. Il comportait des risques dont le Standard est en train de payer le prix. Pourquoi ne pas avoir fait venir Sergio Conceição, un gars capable de secouer un vestiaire qui a besoin de l’être ? Roland Duchâtelet avait fait une boulette en optant pour Muslin plutôt que pour Maes. Cette fois, l’ancien propriétaire n’a rien à voir là-dedans. Le Standard s’est mis tout seul dans cette situation. Et il l’a bien cherché.
(Source DH)
Acteur - le terme est bien choisi - numéro un : Jelle Van Damme. S’asseoir de la sorte au bord du terrain : quel cinéma ! Lui, capitaine en titre du Standard, a regardé ses équipiers en pleins tourments comme on regarde un mauvais film. Il ne manquait plus que le pop-corn. C’était tout à fait déplacé. Ferrera a beau prétendre qu’il ne faut pas parler de problème Van Damme , On a beaucoup de mal à le croire sur ce coup-là…
Voilà qui nous amène à nous interroger sur le crédit d’un deuxième acteur de la crise : Yannick Ferrera. On n’aimerait pas être à sa place. Quand on l’a vu, K.-O. debout, se poser mille et une questions bien légitimes, on a éprouvé pour lui une certaine compassion, pour ne pas dire de la pitié. Il semble tout faire pour ne pas laisser transparaître sa nervosité. Mais qu’il le fasse ! Vu la situation, il faudrait peut-être qu’il pète un plomb. Dans le vestiaire, bien entendu.
Le problème ici n’est pas la compétence de Ferrera. C’est un bon coach, qui reste promis à une belle carrière. Mais il n’a pas le profil dont a besoin le Standard en ce moment. Ferrera, c’est un professeur d’université qui se retrouve en poste dans une classe de troisième secondaire en école technique. Il connaît sa matière sur le bout des doigts, mais ses élèves n’ont pas les capacités intellectuelles pour la comprendre. Et il ne trouve pas le bon moyen pour la simplifier et la transmettre.
Cette erreur de profil, on la doit au duo Venanzi-Lawarée. Le choix de Ferrera était surtout le leur. Il comportait des risques dont le Standard est en train de payer le prix. Pourquoi ne pas avoir fait venir Sergio Conceição, un gars capable de secouer un vestiaire qui a besoin de l’être ? Roland Duchâtelet avait fait une boulette en optant pour Muslin plutôt que pour Maes. Cette fois, l’ancien propriétaire n’a rien à voir là-dedans. Le Standard s’est mis tout seul dans cette situation. Et il l’a bien cherché.
(Source DH)