AMICAL: Belgique / Espagne (17/11/15)

 

Marc Wilmots a prévenu qu’il alignerait deux équipes différentes pour les matches contre l’Italie et l’Espagne. Il n’a pas menti : contre la Roja mardi, le coach fédéral pourrait faire jusqu’à six changements par rapport à son onze de base de vendredi.

Le gardien
Pas de changement : sauf blessure, Mignolet jouera à nouveau et fêtera sa dix-neuvième cape contre l’Espagne.

La défense
Vu le manque de solution, Vertonghen gardera sa place à gauche. Dans l’axe, Vermaelen et Denayer pourraient remplacer Lombaerts et Alderweireld. Enfin, Meunier devrait jouer à la place du décevant Cavanda. Beaucoup de changements dans le secteur qui a le plus inquiété vendredi face à la Squadra Azzura. Il faudra espérer que Mignolet reçoive moins de boulot cette fois.

Le milieu
Kums et Dembélé vont plus que probablement recevoir du temps de jeu mardi. Reste à savoir s’ils débuteront. Pour le médian de Tottenham, cela dépend de son état de forme physique, lui qui souffre du mollet depuis plusieurs jours. S’il est prêt, il commencera. De son côté, Kums risque plutôt d’entrer en cours de match car Wilmots voudra garder Nainggolan et/ou Witsel (selon l’état de forme de Dembélé) devant sa défense. Defour ne sera utilisé qu’en cas de besoin.

L’attaque
Pour les quatre postes offensifs (la pointe et les trois créatifs derrière), De Bruyne et Hazard vont sans doute être confirmés dans le onze de base. De Bruyne pour bénéficier de son incroyable forme et Hazard pour lui permettre de retrouver la confiance perdue à Chelsea depuis le début de la saison. Le poste sur le côté droit est en balance : Mirallas ou Carrasco ? Ce match tient en tout cas très à cœur de ces deux joueurs aux origines espagnoles. Enfin, devant, Benteke et Depoitre se partageront le temps de jeu. Sauf grosse surprise, c’est l’attaquant de Liverpool qui débutera avant de laisser place à la révélation gantoise dans la dernière partie du match.

(Source DH)

Belle analyse Seb,que je partage,maintenant la question est de savoir si Wilmots "osera" débuter avec Michy lorsque le contexte le permettra...

Batshuayi a marqué des points auprès de Wilmots mais pas parce qu’il a marqué.

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Le Diable qui a marqué le plus de points, vendredi, c’est Michy Batshuayi. "C’est vrai, confirme Marc Wilmots. On savait que c’était un buteur. Mais cela ne m’intéresse pas d’avoir un attaquant qui ne pense qu’à marquer des buts. Je veux quelqu’un qui participe au jeu, qui bouge, qui se démarque."

Marc Wilmots a eu un bon entretien tactique avec Batshuayi avant le match. "Je lui ai dit ce que je trouvais de bien et de mauvais à son jeu. À Lille - OM, il perdait huit ballons sur dix. C’est trop. Combien de ballons a-t-il perdu lors de sa demi-heure contre l’Italie ? Zéro. Défensivement, il a toutefois oublié de garder la première zone sur un corner. Un détail pareil peut nous être fatal à l’ Euro ."

Du coup, Michy Batshuayi est devenu un véritable concurrent pour le quatuor Benteke, Lukaku, Origi, Depoitre. "Je maintiens que je ne prendrai pas quatre attaquants à l’ Euro . J’en ai cinq, c’est un problème de luxe. Je devrai faire un choix."

Romelu Lukaku , lui, a perdu des points. Marc Wilmots a lui-même expliqué pourquoi il l’avait titularisé contre l’Italie, qui joue pourtant de façon très regroupée. "J’ai lu les critiques à ce sujet. Justement, si quelqu’un a des difficultés à jouer dans des petits espaces, ce n’est pas en le mettant dans des conditions idéales qu’il va apprendre et devenir plus complet. Je veux faire avancer mes attaquants. Et il va de soi que je tiens compte du fait que Michy est rentré au moment où les Italiens étaient plus fatigués."

Divock Origi a également perdu des points, avec les Espoirs face à la Tchéquie. "Je n’ai pas encore vu ce match. On fera l’évaluation dans dix jours."


11e meilleur buteur d’Europe

On l’a dit et répété depuis vendredi soir. Michy Batshuayi possède une moyenne impressionnante d’un but toutes les 20 minutes avec les Diables Rouges.

Si ce chiffre doit évidemment être nuancée par le fait que l’attaquant n’a joué que deux rencontres sous la vareuse belge, il est intéressant de constater qu’à Marseille, ses statistiques font de lui un des meilleurs attaquants d’Europe.

Depuis le début de la saison, le buteur de l’OM a inscrit huit réalisations en championnat. Un temps meilleur buteur, il a récemment été dépassé par Zlatan Ibrahimovic et Benjamin Moukandjo, l’attaquant de Lorient.

Mais en prenant en compte les cinq plus grands championnats européens, on constate qu’il est le premier Belge de ce classement. Il occupe la 11e position des meilleurs buteurs, à égalité avec… Cristiano Ronaldo.

Par rapport aux chiffres de la saison dernière, le contraste est saisissant. De 11 buts en 29 matchs sur l’ensemble de l’exercice 2014-2015, l’ancien Standardman en est déjà à 10 buts en 17 matchs, toutes compétitions confondues.

Le départ de Gignac ayant considérablement augmenté son temps de jeu, Batsman en a profité pour gagner ses galons de titulaire à Marseille… et améliorer ses statspersonnelles.

Depuis le début de l’année 2015, il possède un ration de un but toutes les 116 minutes, ce qui le place, par exemple, devant Luis Suarez, Gonzalo Higuain ou Harry Kane.

Au vu de ces chiffres, il n’est pas étonnant de voir les plus grands clubs européens s’arracher le Diable Rouge, comme l’a récemment confirmé Vincent Labrune dans nos colonnes. Le président marseillais a en effet estimé la valeur de Michy à 50 millions d’euros.

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Moins utilisé, plus utile…

Tous ceux qui ont vu le match des Diables contre l’Italie s’accordent pour dire que Michy Batshuayi a marqué des points. Lancé dans le match à l’heure de jeu, à la place de Romelu Lukaku, lorsque le tableau-marquoir affichait toujours 1-1, l’attaquant de Marseille a dynamité la rencontre en étant impliqué dans le 2-1 de Kevin De Bruyne et en inscrivant lui-même le 3-1 après un superbe travail préparatoire de son pote Yannick Ferreira Carrasco.

L’excellente impression qu’il a laissée vendredi est confirmée par les chiffres. Des chiffres qui plaident en faveur de Michy Batshuayi et qui font mal à Romelu Lukaku.

En une demi-heure, soit la moitié du temps de jeu de Lukaku, Batshuayi a touché plus de ballons (19) que l’ex-Anderlechtois (18). Et ce en comptant les deux fois où ce dernier a (re) mis le ballon en jeu. Batshuayi a été plus actif et s’est rendu plus disponible. Bien sûr, c’est aussi du au fait que le jeu des Diables était plus lent en première mi-temps et que la défense italienne était bien en place. Cela a compliqué la tâche de Lukaku, qui n’a pas pu faire les courses qu’il affectionne. La seule fois où il a pu partir au but, il n’a pas réussi à garder l’ascendant sur Giorgio Chiellini, un défenseur dix ans plus âgé que lui…


Source : dhnet.be

Là,c'est vraiment une surprise pour moi,et surtout une erreur de plier face à ses barbares...

La rencontre opposant la Belgique à l’Espagne annulée par mesures de sécurité, la sélection espagnole a pris l’avion de Zaventem à destination de Madrid ce mardi matin. "Nous sommes déçus de ne pas pouvoir disputer cette rencontre, mais nous comprenons qu’il s’agit d’une question de sécurité", a brièvement expliqué Vicente Del Bosque, le sélectionneur espagnol, au moment d’embarquer.  

Edito: Temps de guerre




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Quand on a appris la nouvelle, on n’en a pas cru nos oreilles. Belgique-Espagne annulé !
De nombreux supporters râlent mais le gouvernement et l’Union belge avaient des raisons tout à fait valables de faire annuler cette rencontre : c’est à nos yeux une bonne décision. Dans un tel contexte, il n’y avait pas d’autre choix. On ne peut pas prendre le moindre risque. Surtout quand on connaît l’effroyable plan qu’avaient prévu les terroristes pour le Stade de France vendredi soir. 
Deux d’entre eux devaient se faire exploser en plein match, dans les gradins. Le troisième aurait attendu pour faire un carnage en dehors de l’arène, en plein milieu d’une foule en panique. S’il y avait le moindre indice, la moindre présomption, qu’un tel drame pouvait se produire au stade Roi Baudouin, alors oui, il fallait tout annuler.

Cette décision, qui fait déjà débat, suscite également une certaine inquiétude. D’ordinaire, même dans les périodes les plus troubles, le sport l’emporte. Il permet aux hommes et aux femmes de continuer à vivre. De s’amuser. De faire la fête. Les seules périodes de l’histoire où le sport a dû s’effacer, c’était lors des deux guerres mondiales. Sommes-nous en temps de guerre ? Visiblement oui et cela mine les amoureux du sport que nous sommes. Au point de se poser la question suivante : si la situation s’empire, sera-t-il vraiment possible d’organiser l’Euro l’été prochain en France ? On l’espère de tout cœur, mais on commence à avoir des doutes.

(Source DH)