Guillaume Gillet fait ses adieux à Anderlecht ce dimanche.
"Ce n’est pas encore l’apothéose", disait Guillaume Gillet après avoir ponctué la rencontre à Lokeren. Le vrai match de gala, il le vivra ce dimanche, à la maison, face à Westerlo. Entretien avec l’une des figures marquantes de la maison mauve de ces dernières années.
Guillaume, vous avez utilisé le terme "mon club" à plusieurs reprises après la rencontre à Lokeren. Quelle signification a-t-il pour vous ?
"Anderlecht sera mon club jusqu’à la fin de ma vie. Je suis supporter depuis que j’ai 6 ans. J’en ai bientôt 32 et je me dis que ce que j’ai vécu est énorme quand je regarde le parcours réalisé avec mes couleurs. Tout n’a pas toujours été rose mais le total est superbe."
Vous êtes ému de partir…
"Beaucoup de gens vont être déçus de ma décision mais le foot est ainsi fait. C’est difficile pour moi de partir. Surtout quand tu entends les ‘allez Guillaume reste avec nous’ à la fin du match. Dimanche, ça va être très difficile. Une page est sur le point de se tourner après six derniers mois lors desquels j’ai tout donné. Comme promis."
Êtes-vous conscient que la fin de votre aventure à Anderlecht est proche ?
"Je me prépare doucement. Il faut faire les cartons donc je dois y penser. Il est temps. J’aimerais terminer sur une bonne note dimanche."
Que peut-on vous souhaiter pour ce match ?
"Faire un bon match, gagner, et pourquoi pas planter le 62e but de ma carrière au Sporting. Ce serait un cocktail de départ idéal. Je ne sais pas si Anderlecht a prévu quelque chose de son côté."
Y a-t-il une possibilité que vous n’alliez pas à Nantes ?
"Mon transfert n’est pas encore effectif car le mercato n’ouvre officiellement que le 1er janvier. Donc, on ne sait jamais ce qui peut se passer. Mais il y a un accord entre les clubs et j’ai un accord avec Nantes. Les papiers sont prêts, il n’y a plus qu’à signer. Je suis arrivé à Anderlecht en janvier, je pars au même moment. Peut-être est-ce un signe…"
Pourquoi avoir choisi Nantes ?
"Car tous les éléments étaient réunis pour que je sois heureux et que ma famille soit heureuse. C’est un club avec une grosse histoire et 8 titres de champion de France. J’avais de bons souvenirs de l’an passé en Ligue 1 et les dirigeants et l’entraîneur ont tout fait pour que je vienne. Ce sentiment d’être vraiment désiré à bientôt 32 ans, c’est génial. J’espère y réussir de belles choses. Puis, j’y jouerai dans l’entrejeu."
Donc votre poste était bien un problème…
"Ça a joué aussi dans mon départ. Je dois toutefois avouer m’être beaucoup amusé en tant que latéral ces derniers temps. Mais ma meilleure place est dans l’entrejeu. C’était parfois difficile à avaler car je reste persuadé que j’aurais quitté la Belgique vers un championnat plus huppé plus tôt si j’avais toujours joué dans le milieu de terrain."
À Anderlecht vous seriez resté back droit ?
"C’est un aspect qui a poussé mon départ même si être back me laissait une petite ouverture pour l’ Euro . Mais ce n’est pas entré en ligne de compte quand Nantes est arrivé."
(Source DH)
"Ce n’est pas encore l’apothéose", disait Guillaume Gillet après avoir ponctué la rencontre à Lokeren. Le vrai match de gala, il le vivra ce dimanche, à la maison, face à Westerlo. Entretien avec l’une des figures marquantes de la maison mauve de ces dernières années.
Guillaume, vous avez utilisé le terme "mon club" à plusieurs reprises après la rencontre à Lokeren. Quelle signification a-t-il pour vous ?
"Anderlecht sera mon club jusqu’à la fin de ma vie. Je suis supporter depuis que j’ai 6 ans. J’en ai bientôt 32 et je me dis que ce que j’ai vécu est énorme quand je regarde le parcours réalisé avec mes couleurs. Tout n’a pas toujours été rose mais le total est superbe."
Vous êtes ému de partir…
"Beaucoup de gens vont être déçus de ma décision mais le foot est ainsi fait. C’est difficile pour moi de partir. Surtout quand tu entends les ‘allez Guillaume reste avec nous’ à la fin du match. Dimanche, ça va être très difficile. Une page est sur le point de se tourner après six derniers mois lors desquels j’ai tout donné. Comme promis."
Êtes-vous conscient que la fin de votre aventure à Anderlecht est proche ?
"Je me prépare doucement. Il faut faire les cartons donc je dois y penser. Il est temps. J’aimerais terminer sur une bonne note dimanche."
Que peut-on vous souhaiter pour ce match ?
"Faire un bon match, gagner, et pourquoi pas planter le 62e but de ma carrière au Sporting. Ce serait un cocktail de départ idéal. Je ne sais pas si Anderlecht a prévu quelque chose de son côté."
Y a-t-il une possibilité que vous n’alliez pas à Nantes ?
"Mon transfert n’est pas encore effectif car le mercato n’ouvre officiellement que le 1er janvier. Donc, on ne sait jamais ce qui peut se passer. Mais il y a un accord entre les clubs et j’ai un accord avec Nantes. Les papiers sont prêts, il n’y a plus qu’à signer. Je suis arrivé à Anderlecht en janvier, je pars au même moment. Peut-être est-ce un signe…"
Pourquoi avoir choisi Nantes ?
"Car tous les éléments étaient réunis pour que je sois heureux et que ma famille soit heureuse. C’est un club avec une grosse histoire et 8 titres de champion de France. J’avais de bons souvenirs de l’an passé en Ligue 1 et les dirigeants et l’entraîneur ont tout fait pour que je vienne. Ce sentiment d’être vraiment désiré à bientôt 32 ans, c’est génial. J’espère y réussir de belles choses. Puis, j’y jouerai dans l’entrejeu."
Donc votre poste était bien un problème…
"Ça a joué aussi dans mon départ. Je dois toutefois avouer m’être beaucoup amusé en tant que latéral ces derniers temps. Mais ma meilleure place est dans l’entrejeu. C’était parfois difficile à avaler car je reste persuadé que j’aurais quitté la Belgique vers un championnat plus huppé plus tôt si j’avais toujours joué dans le milieu de terrain."
À Anderlecht vous seriez resté back droit ?
"C’est un aspect qui a poussé mon départ même si être back me laissait une petite ouverture pour l’ Euro . Mais ce n’est pas entré en ligne de compte quand Nantes est arrivé."
(Source DH)