Découvrez notre débrief tactique du lundi !
Le changement: Saint-Trond, taille patron
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Chris O’Loughlin va pouvoir enfin changer de style lorsqu’il joue en déplacement. Si, à la maison, le small-ball forcé par la pelouse synthétique du Stayen est rodé et efficace, à l’extérieur, il est parfois plus laborieux à exploiter. Surtout lorsque le terrain se prête plus à du kick and rush à l’anglaise qu’à du tiki-taka espagnol. L’arrivée de Nick Proschwitz va libérer les Trudonnaires qui pourront, le cas échéant, se reposer sur sa taille via de longs ballons venus de la ligne arrière. Son sens du but, ou du moins son sens du placement comme il l’a prouvé ce week-end, va aider les Canaris , en panne de vrai numéro 9. L’arrivée du grand Allemand fait également office de bouffée d’air frais pour un Benito Raman qui a failli devoir porter tout seul le secteur offensif sur ses frêles épaules.
Les bons élèves: Ostende et le cynisme
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Le visage d’Yves Vanderhaeghe en dit long. Il applaudit sans pour autant montrer des signes de satisfaction. La tension était palpable à la Côte et l’entraîneur a décidé de prendre les devants pour couper court à une crise qui venait lentement pourrir le beau jeu ostendais. Et pour cela, il a décidé de complètement dénaturer le jeu de son équipe pour, de son propre aveu, prendre des points. Bloc bas, ailiers travailleurs et un peu de cynisme et de réussite. La recette manquait d’épices mais s’est conclue sur une réussite. L’organisation était la principale préoccupation d’un entraîneur qui voulait juste se rassurer et qui a même fini par s’excuser pour le triste spectacle offert.
Les cancres: Genk sans Pozuelo
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Genk ne trouve définitivement pas la solution et cela ne va pas mieux sans Alejandro Pozuelo. Le numéro 10 devenu numéro 8 est le donneur de tempo de l’équipe. Sans lui, elle ne trouve jamais son rythme de croisière et se force à sauter une ligne ou à passer par les flancs. Ni Neeskens Kebano ni Leon Bailey ne savent construire le jeu. Trop artistes pour aller rechercher les ballons plus bas, ils attendent les services de leur meneur espagnol. Ils ne sont jamais arrivés à destination ce week-end. Sans lui, personne ne pouvait remonter le ballon et distribuer. Et ce n’est pas Bennard Yao Kumordzi ou Wilfred Ndidi qui peuvent le faire.
La phrase - Walem : “Si j’étais sur le terrain, cela se passerait autrement”
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Johan Walem est arrivé à un tel point de ras-le-bol qu’il penserait même à rechausser ses vieux crampons. Des Copa Mundial , sans hésitation. On n’en est pas encore là, mais le message de Johan Walem ( “Si j’étais sur le terrain, ça se passerait autrement” ) a le don d’être franc mais peut offrir deux lectures. Il manque clairement de créativité dans son groupe. Xavier Mercier n’a plus atteint le niveau de son premier match, Stijn De Smet n’a pas la patte assez juste et Elohim Rolland n’arrive pas à être un vrai leader technique comme pouvait l’être Walem dans ses belles années. Le coach signifiait certainement que ses joueurs manquent d’envie et de sérieux. Des qualités dont le coach ne manque pas.
La stat: Signé Mazzù (à 50 %)
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Changement gagnant. Une expression utilisée bien trop facilement et bien trop souvent sans suite. Un one-shot en d’autres termes. Mais pas quand on s’appelle Felice Mazzù et que son équipe a remporté deux matches sur le fil via des joueurs sortis du banc. Ces deux derniers matches, 50 % des buts des Zèbres sont venus de joueurs montés en cours de rencontre. Cristian Benavente a frappé à deux reprises, Dieumerci Ndongala a ponctué le dernier match.
(Source DH)