La trouvaille, c’est le 3-4-2-1 : un système avec un gardien de but, trois défenseurs centraux, deux joueurs de couloir qui occuperaient tout le flanc, deux médians centraux, 2 soutiens d’attaque (autrement appelé « 9,5« ) et un attaquant de pointe qui serait capable de prendre la profondeur comme de jouer le rôle de pivot.
Le titulaire dans les cages, c’est Thibaut Courtois. Incontestablement.
Extrêmement fourni, le secteur de la défense centrale pourrait accueillir trois hommes capables de tenir la base de la pyramide avec Toby Alderweireld, Vincent Kompany et Jan Vertonghen. Les défenseurs les plus en vues en cette fin de saison.
Les footballeurs sur les côtés droit et gauche de la ligne médiane devraient pouvoir assurer physiquement un travail de « piston » sur le flanc, et apporter à l’équipe des centres dangereux susceptibles d’aider offensivement l’équipe. Vu la difficulté technique, tactique et le coffre athlétique que nécessite ce poste, il conviendrait d’opter pour des joueurs modulables. À droite, Yannick Ferrera Carrasco pourrait remplir ce rôle avec brio. Habitué à l’effort sous Diego Simeone, Carrasco se tue à la tâche mais reste habile, efficace et inspiré balle au pied. À gauche, Joris Kayembe n’étant pas encore prêt mentalement, Jordan Lukaku semble la solution la plus viable. Avec son dévouement physique et ses centres énergiques, le petit frère de Romelu comblerait ses errements tactiques à cette position.
Ajoutez les deux milieux centraux les plus performants : Moussa Dembele et Radja Nainggolan. Un duo capable d’assurer le travail défensif en plus de se projeter vers l’avant dès la récupération du ballon. De plus, la capacité de « perforation » est fondamentale dans un tel dispositif, une qualité que l’on retrouve dans leur jeu.
Rajoutez-y le génie instinctif d’Eden Hazard et le jeu parfait de Kevin de Bruyne au poste d’électron libre. Un rôle qui leur permettrait de se balader dans le camp adverse sans se piétiner tout en leur laissant offensivement un maximum de liberté.
Enfin, le numéro 9 qui conviendrait le mieux à ce collectif, c’est Divock Origi. Michy Basthuayi pourrait prétendre à ce poste, mais il doit encore mûrir tactiquement. Techniquement, Romelu Lukaku et Christian Benteke ne semble pas assez doué que pour briller sous un tel système tactique. Quant à Laurent Depoitre, son excellent niveau en Jupiler Pro League et ses belles performances en Ligue des Champions avec Gand ne doivent pas cacher son inexpérience au plus haut niveau. À défaut de le retrouver bientôt dans un grand championnat où il pourrait grandir, il apparait comme le troisième choix.
Compte-tenu de la rigueur tactique, de la souffrance physique, de la persuasion psychique et de l’intelligence stratégique que demande ce schéma, seul un grand technicien pourrait mener cette équipe au sommet du football international. Vu le faiblesse de notre actuel coach national sur ces points, il lui serait impossible d’éclairer ce « sapin de noël » aux yeux des amateurs et des puristes du ballon rond. Si l’on tient compte du budget de l’Union Belge, 2 candidats émergent : Felice Mazzu et Hein Vanhaezebrouck.
Si l’ossature du groupe ne faisait plus qu’un, et ce derrière l’entraîneur principal, cette manière de penser le football permettrait à la Belgique de toucher les étoiles…
Coach : Hein Vanhaezebrouck
Composition d’équipe : Courtois, Alderweireld, Kompany, Vertonghen, Ferreira-Carrasco, Dembele, Nainggolan, J.Lukaku, Eden Hazard, Kevin de Bruyne, Divock Origi.