Le 5 novembre, plus que probablement, les Diables vont s’asseoir sur la première place mondiale du classement Fifa ! Trop sérieux s’abstenir…
On les entend déjà tous ces opportunistes que le sport n’intéresse que lorsqu’il réveille la gloire nationale. On les entend en effet crier haut et fort que c’est magnifique de retrouver les Diables Rouges tout en haut de l’affiche, là où les sept nations qui les ont précédés à ce classement ont, toutes, un jour, gagné la… Coupe du Monde ! Et la Belgique, elle, qu’a-t-elle déjà gagnée sur la scène internationale ? Rien ! Nada ! Une place de demi-finaliste à Mexico en 86 et un quart de finale au Brésil il y a un peu plus de 12 mois ! Maigre, vous en conviendrez, pour un pays qui, le 5 novembre va, plus que probablement, se hisser sur le plus haut strapontin du sport le plus planétaire…
Et, pourtant, les chiffres et les faits sont là : oui la bande à Wilmots va signer ce qui constitue, aux yeux des connaisseurs, un véritable exploit. Mais ces mêmes connaisseurs, eux, ne sont pas dupes. Forts de leur expérience du monde du ballon rond, ils sont effectivement conscients que la Belgique, même si elle a pris l’habitude de gagner, aux chiffres n’est encore jamais parvenue à greffer la manière. Du moins la manière étalée, lorsqu’elles étaient au faîte de la hiérarchie mondiale, des nations comme l’Allemagne, le Brésil, l’Italie ou encore l’Espagne. Ceux-là faisaient peur à leurs adversaires, ceux-là faisaient le spectacle, ceux-là gagnaient en entretenant le rêve. Pas les Diables. Qui, soyons sincères, sont victimes d’un système de calcul qui constitue un véritable cadeau empoisonné. A cause des chiffres, voilà en effet leur niveau actuel surestimé, donc les voilà, alors qu’ils n’ont pas demandé cela, condamnés à gagner en séduisant. C’est encore et toujours rarement le cas. Pas pour une question de talent pur, celui-là est bien concret, personne n’en doute vraiment. Mais tout simplement parce que Marc Wilmots est encore et toujours à la rechercher d’une équipe type qui, de manière naturelle, serait capable de marier créativité avec efficacité. On est encore loin du compte, mais si les comptes, eux, sont positifs, puisque voilà les Diables en tête de leur groupe et bientôt installés sur la première marche mondiale. Espérons, simplement, que maintenant que l’objectif qualification est atteint – cela aurait été un comble, avec cette formule, qu’il ne le soit pas ! – Eden Hazard et ses équipiers vont, enfin, parvenir à se libérer totalement. Bref, qu’ils vont parvenir à puiser cette confiance collective qui, en principe, constitue l’atout prioritaire d’un… number one mondial. Allemands, Brésiliens, Italiens et autres Espagnol y sont bien parvenus…
(Source DH)
On les entend déjà tous ces opportunistes que le sport n’intéresse que lorsqu’il réveille la gloire nationale. On les entend en effet crier haut et fort que c’est magnifique de retrouver les Diables Rouges tout en haut de l’affiche, là où les sept nations qui les ont précédés à ce classement ont, toutes, un jour, gagné la… Coupe du Monde ! Et la Belgique, elle, qu’a-t-elle déjà gagnée sur la scène internationale ? Rien ! Nada ! Une place de demi-finaliste à Mexico en 86 et un quart de finale au Brésil il y a un peu plus de 12 mois ! Maigre, vous en conviendrez, pour un pays qui, le 5 novembre va, plus que probablement, se hisser sur le plus haut strapontin du sport le plus planétaire…
Et, pourtant, les chiffres et les faits sont là : oui la bande à Wilmots va signer ce qui constitue, aux yeux des connaisseurs, un véritable exploit. Mais ces mêmes connaisseurs, eux, ne sont pas dupes. Forts de leur expérience du monde du ballon rond, ils sont effectivement conscients que la Belgique, même si elle a pris l’habitude de gagner, aux chiffres n’est encore jamais parvenue à greffer la manière. Du moins la manière étalée, lorsqu’elles étaient au faîte de la hiérarchie mondiale, des nations comme l’Allemagne, le Brésil, l’Italie ou encore l’Espagne. Ceux-là faisaient peur à leurs adversaires, ceux-là faisaient le spectacle, ceux-là gagnaient en entretenant le rêve. Pas les Diables. Qui, soyons sincères, sont victimes d’un système de calcul qui constitue un véritable cadeau empoisonné. A cause des chiffres, voilà en effet leur niveau actuel surestimé, donc les voilà, alors qu’ils n’ont pas demandé cela, condamnés à gagner en séduisant. C’est encore et toujours rarement le cas. Pas pour une question de talent pur, celui-là est bien concret, personne n’en doute vraiment. Mais tout simplement parce que Marc Wilmots est encore et toujours à la rechercher d’une équipe type qui, de manière naturelle, serait capable de marier créativité avec efficacité. On est encore loin du compte, mais si les comptes, eux, sont positifs, puisque voilà les Diables en tête de leur groupe et bientôt installés sur la première marche mondiale. Espérons, simplement, que maintenant que l’objectif qualification est atteint – cela aurait été un comble, avec cette formule, qu’il ne le soit pas ! – Eden Hazard et ses équipiers vont, enfin, parvenir à se libérer totalement. Bref, qu’ils vont parvenir à puiser cette confiance collective qui, en principe, constitue l’atout prioritaire d’un… number one mondial. Allemands, Brésiliens, Italiens et autres Espagnol y sont bien parvenus…
(Source DH)