Romelu Lukaku, Kevin Mirallas, Divock Origi et Christian Benteke, dont les chemins vont se croiser ce mercredi soir à l’occasion du derby de Liverpool (20 h 55 sur Be Sport 1), vivent des saisons disparates. Focus.
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La baisse de forme du Diable a eu un impact sur les résultats d’Everton.
Sa série s’est arrêtée sans prévenir. Samedi dernier, pour la première fois depuis près d’un an et une rencontre manquée en raison d’une blessure à la cuisse le 11 avril 2015 face à Swansea, Romelu Lukaku n’a pas débuté après 38 titularisations consécutives.
Un petit souci à la hanche suite à un coup reçu contre Crystal Palace a poussé Roberto Martinez à se passer des services de son attaquant. Sans ce pépin, Lukaku aurait joué. Pas question chez les Toffees d’octroyer des plages de récupération à l’élément le plus utilisé de l’effectif (3.543 minutes toutes compétitions confondues).
"Romelu a besoin d’être constamment impliqué et de sentir qu’il est important pour l’équipe. Je sais que c’est étrange de dire cela pour quelqu’un qui n’a que 22 ans", a reconnu Roberto Martinez qui a préféré préserver le Diable en vue de cette semaine capitale qui se poursuivra samedi par la demi-finale de Cup contre Manchester United.
Sans Lukaku , Everton a peiné face à Southampton, manquant notamment de poids et de profondeur. L’attaquant connaît aussi un petit coup de mou: son dernier but remonte au 12 mars dernier et son fabuleux doublé contre Chelsea (2-0).
Signe de la dépendance qu’ils nourrissent au rendement du Diable, les Toffees n’ont plus gagné depuis (deux défaites puis trois partages) alors que se profile sur leur route Liverpool, une formation à qui Lukaku a marqué cinq buts lors de ses sept derniers matches, soit la victime idéale pour repartir de l’avant.
Et s’il retournait à Chelsea ?
Romelu Lukaku restera-t-il la saison prochaine à Everton ? Rien n’est moins sûr. Une éventuelle qualification en Ligue Europa via la Cup pourrait ne pas suffire à retenir le joueur dans un club dont le projet a changé depuis l’arrivée dans le capital de Farhad Moshiri, un riche homme d’affaires iranien d’origine américaine. La cote de l’attaquant acheté 32,5 millions d’euros en juillet 2014 est à son plus haut. Le chiffre de 80 millions d’euros est évoqué, comme l’intérêt de Chelsea.
Un vaste chambardement s’annonce dans le secteur offensif des Blues puisque Diego Costa, Radamel Falcao, Alexandre Pato et Loïc Rémy sont sur le départ. Lukaku reste très apprécié par le directeur sportif Michael Emenalo. Mais la froideur des relations avec Bill Kenwright suite aux approches faites à John Stones l’été dernier ne plaide pas en la faveur des Blues qui peuvent aussi se mordre les doigts d’avoir suivi le conseil de Jose Mourinho de ne pas inclure de clause de rachat dans l’opération…
e temps de jeu du Liégeois n’avait jamais été aussi bas en 6 ans.
L’épisode appartient à son ancienne vie. Jamais depuis sa dernière année en France passée à Saint-Étienne en 2009-10, Kevin Mirallas n’avait si peu joué.
À l’époque, le Liégeois avait surpris tout son monde en s’engageant pour l’Olympiacos, un transfert qui lui avait permis de totalement se relancer.
L’été qui se profile s’annonce aussi comme le temps des questions, surtout si l’attaquant, qui a prolongé en juin dernier pour trois saisons de plus, reste en marge du groupe des Diables qu’il a fréquenté le mois dernier.
Mais avant cela, Mirallas veut continuer à se battre pour inverser le cours d’une saison compliquée où rien ne lui a été épargné entre les petits pépins physiques et les exclusions qui l’ont empêché de s’inscrire dans la durée.
Preuve que Roberto Martinez reste convaincu de ses qualités, le Liégeois était titulaire face à Southampton au cœur d’une animation offensive remaniée. Mais, malgré toute sa bonne volonté et sa qualité de pied sur phases arrêtées, il ne devrait pas pouvoir renverser une hiérarchie où il tient le rôle d’un remplaçant. Ce qui a été trop souvent le cas cette saison pour lui.
L’ancien Lillois s’est imposé ces dernières semaines comme une évidence.
Il fut un temps pas si lointain où les blessures de Divock Origi ne passaient pas inaperçues mais presque.
Un petit coup pris dans le dos par l’attaquant à Bournemouth dimanche a pourtant jeté un voile de doutes sur la participation de l’attaquant au derby que Jurgen Klopp a levé en conférence de presse. "Il avait mal au dos, c’était peut-être parce qu’il était sur le banc", s’est amusé l’Allemand qui, lors des grands rendez-vous, mise désormais sur le Diable.
Signe de ce changement de statut, le Liverpool Echo qui s’était interrogé au cœur de l’automne sur les 10 millions d’euros investis sur l’attaquant évoquait après le match contre Dortmund "une occasion en or".
Buteur à l’aller comme au retour face aux Allemands, Origi a conquis tout son monde. Et son choix de subir une arthroscopie en janvier dernier alors qu’il devait effectuer son retour après un souci aux ischios-jambiers s’avère comme une réussite tant, depuis son retour, une mutation sur le plan physique semble s’être opérée.
"Face à Dortmund, il a été excellent", a jugé, sur BT Sport, l’ancien milieu Steve McManaman. "Il a vraiment marqué son territoire sur ce poste de numéro 9 et les autres attaquants vont avoir des problèmes. Il a énormément progressé et prouvé qu’il pouvait être décisif dans les grands matches."
Or, ce derby face à Everton en est un aux yeux des Reds. Alors…
Liverpool fera tout pour se séparer de son onéreuse recrue.
Alors que son retour après sa blessure au genou le mois dernier s’annonce imminent, Christian Benteke vit ses derniers mois sous les couleurs de Liverpool.
L’attaquant a beau clamer en privé qu’il n’a pas perdu confiance en lui, qu’il manque simplement de rythme tout en se disant heureux sur les bords de la Mersey, son avenir s’inscrit ailleurs. L’état-major des Reds ne s’en cache pas, l’un des chantiers de l’été consistera à trouver une porte de sortie à la deuxième recrue la plus onéreuse du club après Andy Carroll. Benteke, acheté 46,8 millions d’euros, réfutait le parallèle avec l’Anglais mais la saison qu’il vient de vivre l’inscrit aux yeux des supporters dans cette lignée. La réalité est pourtant plus nuancée.
Si son ratio temps de jeu/but inscrit est le plus faible depuis son arrivée en Angleterre (un but toutes les 244 minutes), il est supérieur à celui de l’autre grosse recrue de l’été, Roberto Firminio (un but toutes les 280 minutes) et identique à celui de Philippe Coutinho, seuls Divock Origi et Daniel Sturridge font mieux. Mais l’avenir du cinquième meilleur buteur de Liverpool passe par un départ.
"Il ne peut pas s’inscrire dans le projet de jeu et le pressing que veut Klopp", a expliqué, récemment sur Sky, l’ancien défenseur du club Phil Thompson. "On ne peut pas avoir un attaquant payé si cher sur le banc."
Malgré une saison délicate, le Diable, qui a refusé des offres de Chine l’hiver dernier, reste attractif pour de nombreux clubs. Mais plus au prix où Liverpool l’a acheté l’été dernier…
(Source DH)
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Le coup de mou de Lukaku / 85% de temps de jeu[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]
La baisse de forme du Diable a eu un impact sur les résultats d’Everton.
Sa série s’est arrêtée sans prévenir. Samedi dernier, pour la première fois depuis près d’un an et une rencontre manquée en raison d’une blessure à la cuisse le 11 avril 2015 face à Swansea, Romelu Lukaku n’a pas débuté après 38 titularisations consécutives.
Un petit souci à la hanche suite à un coup reçu contre Crystal Palace a poussé Roberto Martinez à se passer des services de son attaquant. Sans ce pépin, Lukaku aurait joué. Pas question chez les Toffees d’octroyer des plages de récupération à l’élément le plus utilisé de l’effectif (3.543 minutes toutes compétitions confondues).
"Romelu a besoin d’être constamment impliqué et de sentir qu’il est important pour l’équipe. Je sais que c’est étrange de dire cela pour quelqu’un qui n’a que 22 ans", a reconnu Roberto Martinez qui a préféré préserver le Diable en vue de cette semaine capitale qui se poursuivra samedi par la demi-finale de Cup contre Manchester United.
Sans Lukaku , Everton a peiné face à Southampton, manquant notamment de poids et de profondeur. L’attaquant connaît aussi un petit coup de mou: son dernier but remonte au 12 mars dernier et son fabuleux doublé contre Chelsea (2-0).
Signe de la dépendance qu’ils nourrissent au rendement du Diable, les Toffees n’ont plus gagné depuis (deux défaites puis trois partages) alors que se profile sur leur route Liverpool, une formation à qui Lukaku a marqué cinq buts lors de ses sept derniers matches, soit la victime idéale pour repartir de l’avant.
Et s’il retournait à Chelsea ?
Romelu Lukaku restera-t-il la saison prochaine à Everton ? Rien n’est moins sûr. Une éventuelle qualification en Ligue Europa via la Cup pourrait ne pas suffire à retenir le joueur dans un club dont le projet a changé depuis l’arrivée dans le capital de Farhad Moshiri, un riche homme d’affaires iranien d’origine américaine. La cote de l’attaquant acheté 32,5 millions d’euros en juillet 2014 est à son plus haut. Le chiffre de 80 millions d’euros est évoqué, comme l’intérêt de Chelsea.
Un vaste chambardement s’annonce dans le secteur offensif des Blues puisque Diego Costa, Radamel Falcao, Alexandre Pato et Loïc Rémy sont sur le départ. Lukaku reste très apprécié par le directeur sportif Michael Emenalo. Mais la froideur des relations avec Bill Kenwright suite aux approches faites à John Stones l’été dernier ne plaide pas en la faveur des Blues qui peuvent aussi se mordre les doigts d’avoir suivi le conseil de Jose Mourinho de ne pas inclure de clause de rachat dans l’opération…
Mirallas a perdu sa place / 25% de temps de jeu[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]
Le temps de jeu du Liégeois n’avait jamais été aussi bas en 6 ans.
L’épisode appartient à son ancienne vie. Jamais depuis sa dernière année en France passée à Saint-Étienne en 2009-10, Kevin Mirallas n’avait si peu joué.
À l’époque, le Liégeois avait surpris tout son monde en s’engageant pour l’Olympiacos, un transfert qui lui avait permis de totalement se relancer.
L’été qui se profile s’annonce aussi comme le temps des questions, surtout si l’attaquant, qui a prolongé en juin dernier pour trois saisons de plus, reste en marge du groupe des Diables qu’il a fréquenté le mois dernier.
Mais avant cela, Mirallas veut continuer à se battre pour inverser le cours d’une saison compliquée où rien ne lui a été épargné entre les petits pépins physiques et les exclusions qui l’ont empêché de s’inscrire dans la durée.
Preuve que Roberto Martinez reste convaincu de ses qualités, le Liégeois était titulaire face à Southampton au cœur d’une animation offensive remaniée. Mais, malgré toute sa bonne volonté et sa qualité de pied sur phases arrêtées, il ne devrait pas pouvoir renverser une hiérarchie où il tient le rôle d’un remplaçant. Ce qui a été trop souvent le cas cette saison pour lui.
Origi les a conquis / 32% de temps de jeu [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]
L’ancien Lillois s’est imposé ces dernières semaines comme une évidence.
Il fut un temps pas si lointain où les blessures de Divock Origi ne passaient pas inaperçues mais presque.
Un petit coup pris dans le dos par l’attaquant à Bournemouth dimanche a pourtant jeté un voile de doutes sur la participation de l’attaquant au derby que Jurgen Klopp a levé en conférence de presse. "Il avait mal au dos, c’était peut-être parce qu’il était sur le banc", s’est amusé l’Allemand qui, lors des grands rendez-vous, mise désormais sur le Diable.
Signe de ce changement de statut, le Liverpool Echo qui s’était interrogé au cœur de l’automne sur les 10 millions d’euros investis sur l’attaquant évoquait après le match contre Dortmund "une occasion en or".
Buteur à l’aller comme au retour face aux Allemands, Origi a conquis tout son monde. Et son choix de subir une arthroscopie en janvier dernier alors qu’il devait effectuer son retour après un souci aux ischios-jambiers s’avère comme une réussite tant, depuis son retour, une mutation sur le plan physique semble s’être opérée.
"Face à Dortmund, il a été excellent", a jugé, sur BT Sport, l’ancien milieu Steve McManaman. "Il a vraiment marqué son territoire sur ce poste de numéro 9 et les autres attaquants vont avoir des problèmes. Il a énormément progressé et prouvé qu’il pouvait être décisif dans les grands matches."
Or, ce derby face à Everton en est un aux yeux des Reds. Alors…
Benteke va s’en aller / 35% de temps de jeu [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]
Liverpool fera tout pour se séparer de son onéreuse recrue.
Alors que son retour après sa blessure au genou le mois dernier s’annonce imminent, Christian Benteke vit ses derniers mois sous les couleurs de Liverpool.
L’attaquant a beau clamer en privé qu’il n’a pas perdu confiance en lui, qu’il manque simplement de rythme tout en se disant heureux sur les bords de la Mersey, son avenir s’inscrit ailleurs. L’état-major des Reds ne s’en cache pas, l’un des chantiers de l’été consistera à trouver une porte de sortie à la deuxième recrue la plus onéreuse du club après Andy Carroll. Benteke, acheté 46,8 millions d’euros, réfutait le parallèle avec l’Anglais mais la saison qu’il vient de vivre l’inscrit aux yeux des supporters dans cette lignée. La réalité est pourtant plus nuancée.
Si son ratio temps de jeu/but inscrit est le plus faible depuis son arrivée en Angleterre (un but toutes les 244 minutes), il est supérieur à celui de l’autre grosse recrue de l’été, Roberto Firminio (un but toutes les 280 minutes) et identique à celui de Philippe Coutinho, seuls Divock Origi et Daniel Sturridge font mieux. Mais l’avenir du cinquième meilleur buteur de Liverpool passe par un départ.
"Il ne peut pas s’inscrire dans le projet de jeu et le pressing que veut Klopp", a expliqué, récemment sur Sky, l’ancien défenseur du club Phil Thompson. "On ne peut pas avoir un attaquant payé si cher sur le banc."
Malgré une saison délicate, le Diable, qui a refusé des offres de Chine l’hiver dernier, reste attractif pour de nombreux clubs. Mais plus au prix où Liverpool l’a acheté l’été dernier…
(Source DH)